Quand souffle le vent sur la verte plaine, quand entre deux tertre la mort se dresse
Une idée sombre qui se propage et s'étend , un voile lourd, sombre et pesantLe temps des hommes touche à sa fin, le temps des damnés approche enfin
Perdu entre deux bancs de brume ou ricanent les ombres, tâtonnant dans ces lieux ou se glace le sang
Marchant sous la lune et ses froids rayons , courant sur les dunes dans le noir profond
Oublié de tous et du temps lui même , entre parenthèses dans un monde brisé
Se croisent alors démons et merveilles, dans ce creuset des âmes égarées
Broyés sans cesse dans ces funestes rouages, la lie du monde au gout de plomb
Un jour se lève sur la plaine des ombres, perçant les ténèbres sans nul vivant
Rayons ardents qui consument cette chape de haine, sur les cendres passées éclot le présent
Un monde nouveau se lève, aux ténèbres se dresse alors céans
Luttant pour une existence brève, un passage de plus dans le temps
Le jour s'estompe et reviennent les ombres sur ce monde nouveau-né
Plongé dans les ténèbres, hurlant alors sa peur, cherchant à s'échapper
La mort se lève et ramasse son instrument, s'approche portée par les hurlements
Une vie de plus qui s'achève perdu dans l'obscurité, un temps passé à craindre et pleurer
Levant alors l'emblème de sa fonction, fauchant encore un simple pion
Une vie s'estompe dans le silence et le sang, un monde s'écroule encore dans l'oubli et le vent...
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