Trois yeux rouge nimbé de sang sommeillent dans le silence
Trois êtres en perdition attendent que vienne leur moment
Étrange trinité terrifiante qui erre dans un tartare hurlant
Soumis aux vents de folies et tempêtes de haine, la mort se répand
Trois yeux rouges auréolés de blanc guettent le moment
Trois yeux rouges oubliés du temps s'éveillent lentement
Visions et songes quand s'entrecroisent les mondes
Lueurs de vanités qui s’estompent dans la folie des ombres
Trois points perdu dans les ténèbres et leurs manteaux de glace
Trois rubis éclatant qui s'animent et reviennent aux vivants
Les froides étendues glacées se parent d'argent quand s'en vient le couchant
Entre glaces et congères s'animent ces revenants , poussés alors par les vents
Une trinité dansante de haine d'envie et malice , lugubre ballet
Une ronde infernale de damnée qui s'immisce , sombres pensées
Les morts s'en viennent guidés par ce trio écarlate
La peur galope portée sur la tempête qui éclate
Le temps de la résurrection est arrivé
Le temps de folie vient de commencer
Sous l'étendard de trois yeux carmins débute la guerre
Sous la bannière du malin brûle la terre...
Bienvenu sur ce blog, ici textes et mots couchés sur l'écran pour un voyage au cœur de l'imaginaire. Bonne route...
vendredi 30 septembre 2011
vendredi 29 avril 2011
Desert
Rage tenace qui s'ancre au fond de l'ame , un sentiment houleux qui échappe a toute raison
Erreurs tenaces qui sans cesse s'en reviennent et frappent, sensation d'échec et de colère liés
Happé par les ombres et réduit au silence, broyé dans le noir de mes actions
Un gout de sang qui se répand et contamine , une impression de regrets stagne au fond du coeur
Comment faire pour s'en demeller, comment agir pour s'en echapper
Venir à bout de cette noirceur qui me vrille le crane, rapprochant toujours plus du sentier des morts
Quand enfin s'ecartent ces nuages tonnant mes fautes, ne reste que les souvenirs
Quand alors s'eteignent les éclairs du combat chargés de haine, laissant voir les plaies ici bas
Parti en vrille lors d'une soubresaut rageur , cherchant querelle au grés des batailles
Revenu à la raison quand il est trop tard, prostré dans un mutisme d'incompréhension
Dans l'attente d'une réponse à cette question cent fois millénaire, d'un sens à ma vie que j'espère
Couchant sur un support ces noires idées, s'en viennent alors mes peurs pour me hanter
Jetant à bas de son trone le mégalomane trop haut perché, fendant les airs vers le sol craquelé
De ses actions ne retenant que les mauvaises, laissé pour compte dans son esprit malhabille
Toujours en quète d'une conduite parfaite, allant au loin dans un état second
Marchant toujours plus loin dans ce désert crée par mes soins.....
Erreurs tenaces qui sans cesse s'en reviennent et frappent, sensation d'échec et de colère liés
Happé par les ombres et réduit au silence, broyé dans le noir de mes actions
Un gout de sang qui se répand et contamine , une impression de regrets stagne au fond du coeur
Comment faire pour s'en demeller, comment agir pour s'en echapper
Venir à bout de cette noirceur qui me vrille le crane, rapprochant toujours plus du sentier des morts
Quand enfin s'ecartent ces nuages tonnant mes fautes, ne reste que les souvenirs
Quand alors s'eteignent les éclairs du combat chargés de haine, laissant voir les plaies ici bas
Parti en vrille lors d'une soubresaut rageur , cherchant querelle au grés des batailles
Revenu à la raison quand il est trop tard, prostré dans un mutisme d'incompréhension
Dans l'attente d'une réponse à cette question cent fois millénaire, d'un sens à ma vie que j'espère
Couchant sur un support ces noires idées, s'en viennent alors mes peurs pour me hanter
Jetant à bas de son trone le mégalomane trop haut perché, fendant les airs vers le sol craquelé
De ses actions ne retenant que les mauvaises, laissé pour compte dans son esprit malhabille
Toujours en quète d'une conduite parfaite, allant au loin dans un état second
Marchant toujours plus loin dans ce désert crée par mes soins.....
lundi 14 février 2011
Existence
Quand souffle le vent sur la verte plaine, quand entre deux tertre la mort se dresse
Une idée sombre qui se propage et s'étend , un voile lourd, sombre et pesantLe temps des hommes touche à sa fin, le temps des damnés approche enfin
Perdu entre deux bancs de brume ou ricanent les ombres, tâtonnant dans ces lieux ou se glace le sang
Marchant sous la lune et ses froids rayons , courant sur les dunes dans le noir profond
Oublié de tous et du temps lui même , entre parenthèses dans un monde brisé
Se croisent alors démons et merveilles, dans ce creuset des âmes égarées
Broyés sans cesse dans ces funestes rouages, la lie du monde au gout de plomb
Un jour se lève sur la plaine des ombres, perçant les ténèbres sans nul vivant
Rayons ardents qui consument cette chape de haine, sur les cendres passées éclot le présent
Un monde nouveau se lève, aux ténèbres se dresse alors céans
Luttant pour une existence brève, un passage de plus dans le temps
Le jour s'estompe et reviennent les ombres sur ce monde nouveau-né
Plongé dans les ténèbres, hurlant alors sa peur, cherchant à s'échapper
La mort se lève et ramasse son instrument, s'approche portée par les hurlements
Une vie de plus qui s'achève perdu dans l'obscurité, un temps passé à craindre et pleurer
Levant alors l'emblème de sa fonction, fauchant encore un simple pion
Une vie s'estompe dans le silence et le sang, un monde s'écroule encore dans l'oubli et le vent...
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