Le roi des fous une fois de plus à frappé
Étreignant encore la fibre sensible
Tranchant alors ces cordons qui nous relient et nous animent
Le monarque déchu , au bas du trône de son ego
Enchaîné au siège de pierre de son esprit malade
Tirant encore sur ce fil ténu et toujours plus fin
Et quand en son for intérieur s'effilochent les ténèbres et les ombres
Quand sous ses yeux se dévoile alors le monde
Une plaine vaste et glacées ou errent les fantômes d'idées passées
Un tertre érigé aux espoirs perdus à tout jamais
Un tombeau pour ces joies tuées avant de naître
Un trou sombre qui se repaît d'âmes damnées
Perché au dessus de l'abîme affamée se tient le suzerain éveillé
Perdu dans cette noire contemplation , quand le néant se pare d'envie
Prostré face au miroirs de ses échecs, reflets d'une existence stérile et de châteaux de cartes
Voguant dans ces océans de haines , ces creusets bouillonnant , berceau du léviathan
Voilé de noirceur, touchant le fond de lui même , embourbé dans sa peur du monde
Voyageant de malheur en désespoir , ses ailes brûlées de l'intérieur
Suspendu à ses chaînes ,le trône pris de poussière et les yeux dans les étoiles si lointaines
Hurlant aux vents glacés sa peine, un râle étouffé par les sanglots
Perdant enfin la notion du temps et pleurant à peine, s'éteint celui qui fut son propre souverain....
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