vendredi 30 septembre 2011

Eveil

Trois yeux rouge nimbé de sang sommeillent dans le silence
Trois êtres en perdition attendent que vienne leur moment

Étrange trinité terrifiante qui erre dans un tartare hurlant
Soumis aux vents de folies et tempêtes de haine, la mort se répand

Trois yeux rouges auréolés de blanc guettent le moment
Trois yeux rouges oubliés du temps s'éveillent lentement

Visions et songes quand s'entrecroisent les mondes
Lueurs de vanités qui s’estompent dans la folie des ombres

Trois points perdu dans les ténèbres et leurs manteaux de glace
Trois rubis éclatant qui s'animent et reviennent aux vivants

Les froides étendues glacées se parent d'argent quand s'en vient le couchant
Entre glaces et congères s'animent ces revenants , poussés alors par les vents

Une trinité dansante de haine d'envie et malice , lugubre ballet
Une ronde infernale de damnée qui s'immisce , sombres pensées

Les morts s'en viennent guidés par ce trio écarlate
La peur galope portée sur la tempête qui éclate

Le temps de la résurrection est arrivé
Le temps de folie vient de commencer

Sous l'étendard de trois yeux carmins débute la guerre
Sous la bannière du malin brûle la terre...

vendredi 29 avril 2011

Desert

Rage tenace qui s'ancre au fond de l'ame , un sentiment houleux qui échappe a toute raison
Erreurs tenaces qui sans cesse s'en reviennent et frappent,  sensation d'échec et de colère liés

Happé par les ombres et réduit au silence, broyé dans le noir de mes actions
Un gout de sang qui se répand et contamine , une impression de regrets stagne au fond du coeur

Comment faire pour s'en demeller, comment agir pour s'en echapper
Venir à bout de cette noirceur qui me vrille le crane, rapprochant toujours plus du sentier des morts

Quand enfin s'ecartent ces nuages tonnant mes fautes, ne reste que les souvenirs
Quand alors s'eteignent les éclairs du combat chargés de haine, laissant voir les plaies ici bas

Parti en vrille lors d'une soubresaut rageur , cherchant querelle au grés des batailles
Revenu à la raison quand il est trop tard, prostré dans un mutisme d'incompréhension

Dans l'attente d'une réponse à cette question cent fois millénaire, d'un sens à ma vie que j'espère
Couchant sur un support ces noires idées, s'en viennent alors mes peurs pour me hanter

Jetant à bas de son trone le mégalomane trop haut perché, fendant les airs vers le sol craquelé
De ses actions ne retenant que les mauvaises, laissé pour compte dans son esprit malhabille

Toujours en quète d'une conduite parfaite, allant au loin dans un état second
Marchant toujours plus loin dans ce désert crée par mes soins.....

lundi 14 février 2011

Existence

Quand souffle le vent sur la verte plaine, quand entre deux tertre la mort se dresse
Une idée sombre qui se propage et s'étend , un voile lourd, sombre et pesant

Le temps des hommes touche à sa fin, le temps des damnés approche enfin
Perdu entre deux bancs de brume ou ricanent les ombres, tâtonnant dans ces lieux ou se glace le sang

Marchant sous la lune et ses froids rayons , courant sur les dunes dans le noir profond
Oublié de tous et du temps lui même , entre parenthèses dans un monde brisé

Se croisent alors démons et merveilles, dans ce creuset des âmes égarées
Broyés sans cesse dans ces funestes rouages, la lie du monde au gout de plomb

Un jour se lève sur la plaine des ombres, perçant les ténèbres sans nul vivant
Rayons ardents qui consument cette chape de haine,  sur les cendres passées éclot le présent

Un monde nouveau se lève, aux ténèbres se dresse alors céans 
Luttant pour une existence brève, un passage de plus dans le temps

Le jour s'estompe et reviennent les ombres sur ce monde nouveau-né
Plongé dans les ténèbres, hurlant alors sa peur, cherchant à s'échapper

La mort se lève et ramasse son instrument, s'approche portée par les hurlements
Une vie de plus qui s'achève perdu dans l'obscurité, un temps passé à craindre et pleurer

Levant alors l'emblème de sa fonction, fauchant encore un simple pion
Une vie s'estompe dans le silence et le sang, un monde s'écroule encore dans l'oubli et le vent...

mardi 7 décembre 2010

Abysses

Entre renouveau et airs de l'ancien temps , quand s'entremêlent ces sentiments oubliés
Balloté d'un univers à l'autre , échoué sur la presqu'île de mes idéaux défunts et déchus

Happé dans ces océans de détresse et d'absence , saisissant la folie au creux des vagues
Pareille à l'écume de ces jours perdus, une démence toujours plus grande et accrue

Entrainé dans ces vertiges abyssaux , noyé dans ces fosses emplies de maux
Dans l'abandon du moindre espoir , suivant la longue descente vers les fonds  

Un sentiment d'absence teinté d'oubli, partir vers les profondeurs et leurs ivresses
Une émotion dérangeante drapant une vie, plonger alors sans peur ni détresse

Toucher les fonds inexplorés de ces lieux oubliés, sentir ce vide et hurler
Lieux ou nul bruit ne vient troubler le silence pesant, sentir les flots et dériver

Voguant d'idée en idée au gré des vent de mes divagations
Voir en rêve cette descente aux enfers marins le long de mon vague à l'âme

Fendre alors cette brume lourde affleurant mon esprit percé, ne vivre que pour écoper
Filer sur l'océan de vie, sillonner ces étendue vastes , ne vivre que pour voyager

Bercé par le bruit des vagues léchant la coque de mes idées
Ne sentant pas l'eau par la soute monter, repartir alors vers ces fonds désolés...

mercredi 27 octobre 2010

une chute

Le roi des fous une fois de plus à frappé
Étreignant encore la fibre sensible
Tranchant alors ces cordons qui nous relient et nous animent

Le monarque déchu , au bas du trône de son ego
Enchaîné au siège de pierre de son esprit malade
Tirant encore sur ce fil ténu et toujours plus fin

Et quand en son for intérieur s'effilochent les ténèbres et les ombres
Quand sous ses yeux se dévoile alors le monde
Une plaine vaste et glacées ou errent les fantômes d'idées passées

Un tertre érigé aux espoirs perdus à tout jamais
Un tombeau pour ces joies tuées avant de naître
Un trou sombre qui se repaît d'âmes damnées

Perché au dessus de l'abîme affamée se tient le suzerain éveillé
Perdu dans cette noire contemplation , quand le néant se pare d'envie
Prostré face au miroirs de ses échecs, reflets d'une existence stérile et de châteaux de cartes

Voguant dans ces océans de haines , ces creusets bouillonnant , berceau du léviathan
Voilé de noirceur, touchant le fond de lui même , embourbé dans sa peur du monde
Voyageant de malheur en désespoir , ses ailes brûlées de l'intérieur

Suspendu à ses chaînes ,le trône pris de poussière et les yeux dans les étoiles si lointaines
Hurlant aux vents glacés sa peine, un râle étouffé par les sanglots
Perdant enfin la notion du temps et pleurant à peine, s'éteint celui qui fut son propre souverain....

jeudi 14 octobre 2010

Voyages

Partir encore sur ces chemins ombragés , sentiers appelant le désespoir
Courir de nouveau entre ces arbres frappés par la foudre , brulés au cœur

Marcher encore dans des traces anciennes d'une existence oubliée
Sentir la morsure du froid tailler mes veines, lentement s'insinuer

Chérir encore cette voie retranché dans de sombres pensées, toujours plus noires
M'en aller au loin de cette lumière qui brule et fait fondre la carapace

Partir encore en ces routes enneigées ou le blizzard aveugle les âmes
Courir de nouveau sur ces pics ou s'écrasent les éclairs au cœur de la roche

Redécouvrir ces contrées ou le blanc des neiges se fond dans la nuit tombante
Chercher ces traces de pas d'un voyage antérieur, une nouvelle quête de soi

Oublier le bruit des villes ou s'agitent ces démons intérieurs, idées futiles
Lutter contre le froid régnant enveloppé du manteau d'argent, corps fébrile

Partir encore sur ce chemin glacé, m'enfuir sur la lande désolée et avenante au gré de mes pensées
Courir de nouveau le long des falaises et  plonger alors au cœur de mon esprit

Partir alors selon ma folie , jouer sur le fil de la vie et en rire
Courir au bout de ma démence m'en nourrir et en vivre...

lundi 20 septembre 2010

Pourpre trinité

Trois yeux rouges flamboyants dans une nuit sans fin
Trois rubis de sang dans un éternel oubli

Une trinité maligne, au nom de la haine , du mépris
Un dogme sanglant assis sur la terreur le meurtre et l'envie

Trois pierres pourpres qui t'enserrent, te déchirent tout au long d'une vie
Trois esprits qui se complaisent dans les tourments d'un monde perdu

Une force brute qui s'impose dans l'âme, une violence sans nom
Une ère glacée et teintée d'horreur souffle la flamme de ton être, sans raison

Trois yeux rouges luisants dans ma vie, trois étoiles ternies
Trois yeux rouges gravés dans l'esprit, constellation du maudit
trois yeux rouges me fixant tel un proscrit ...

vendredi 3 septembre 2010

Une divagation

Balloté entre plusieurs idées confuses
Harcelé par toutes ces pensées diffuses

Quand s'entrechoquent ces sensations contraires
Quand s'entremêlent ces possibilités infinie

Enroulées tels les anneaux d'un serpent endormi
Se percutant aux carrefours de l'esprit visionnaire

Un radeau étrange dans une mer de choix
Un esquif à la dérive en ce drole d'endroit

Le jour et la nuit ne sont plus que concept dans cet univers intérieur
Le mort , la vie , une simple histoire de cycles et de peurs

Et en ce voyage aux confins de la folie humaine
En ce chemin que l'on suit au gré d'une divagation

Cette excursion ou l'on se laisse guider par la peine
Ce sentier que certains s'usent à nommer la raison

Les spirales de ténèbres se déplacent dans le vide de ma tête
Leur souffle m'entraine toujours plus loin vers l'horreur

Dans ces cyclone aucun œil pour souffler et mesurer l'ampleur
Les dégâts n'apparaissent qu'au lendemain de la tempête

Tout se déchire comme un voile
Tout s'éteint dans un râle

Le tout n'est plus rien
Le vide se teinte de plein

Les idées courent et s'emballent
Avalanches qui déferlent

L'esquif s'échoue alors au iles du réel
S'ancrent en ces mondes froid et de tenebres

Plus dur est le reveil au revenir de ces diggressions
Une parenthèse dans un univers gris et sous pression

Un échappatoire indispensable face à la raison
Un voyage personnel, une évasion temporaire , une simple divagation...

lundi 16 août 2010

D'ombre et de Lumière

Quand viens la fin du jour, quand s'éteint le dernier rayon de l'astre
La nuit reprend possession des terres et du ciel, obscurité profonde

Alors sous ce ciel aux allures d'abime scintillent lentement les premières étoiles
Points lumineux et palots dans une mer de ténèbres, yeux du ciel noir

Puis vient le disque argentée, à demi caché entre deux banc de nuages flottants
Lueur douce qui se répand lentement sur les territoires assombris, domaines de la nuit

Dans cette danse empreinte de lenteur et lancinante, dans cette alchimie étrange
Se nouent lumière et ombres , entre argent et jais mouvante harmonie

Rythmé par le vent qui déplace les nuages en bancs
Animé par le torrent de lumière qui se forme lentement

Tel un serpent la forme se meut dans le ciel toute de noir et d'argent
Tel un dragon géant le phénomène parcours l'horizon au hasard des vents

Fendant les airs , survolant les montagnes le temps d'un éclair
Hurlant dans la clarté de la lune sa mère, douce et grande lumière

Et quand enfin la lune disparait dans le lointain, que le levant devient ocre et or
Quand le soleil fait disparaitre ombre et argent, quand le cycle nocturne n'est plus

Alors la créature se déchire, s'embrase et deviens cendres, soufflé par la lumière
Nuage ardent voguant dans l'azur, second soleil qui en un instant explose de vie

Les flammes retombent et alors dans le ciel se déploient deux ailes
Le feu se tait le temps d'un souffle et soudain reprend de plus belle

Phénix renaissant dans la lumière,esprit d'ombre devenu lumière
Créature remplie de magnificence voguant sous le soleil père
Symbole d'une nature indomptée entamant une nouvelle ère
Point lumineux volant aux confins de notre univers...

dimanche 15 août 2010

Un nouveau départ

Un air de renouveau qui se dépeins sur une existence un peu bancale
Un retour du coté lumineux précédé d'une période assombrie

Quand s'achève cette ère de noirceur aux allures de dépression profonde
Évoluant maintenant en un univers aux couleurs de l'astre solaire

Quand sur une voie dorée se dessinent les entrelacs de nos vies tracées
Respirant enfin cette bouffée d'air tant attendue.

Se posent enfin les jalons d'un départ nouveau dans une vision plus saine
Bienvenue sur cette route neuve aux confins de l'imaginaire et de l'esprit